[L'histoire de l'Ouest. T. 3, Soldats d'aventure, Les caravanes, L'or de la Californie | Gino d'Antonio]

7, Soldats d’aventure. Dans les Montagnes Rocheuses, Pat MacDonald croise un ours, un Ecossais joueur de cornemuse et Kit Carson, une vieille connaissance, ancien trappeur, guide d’exception. Le trio rejoint la troupe du Major Frémont soit une soixantaine d’aventuriers déterminés à marcher sur la Californie et à s’en emparer en boutant les Mexicains hors les murs de Los Angeles. La route est encore longue et pleine d’embûches. Pat et Kit partent en éclaireurs chargés de contacter un dénommé Anderson afin d’obtenir une aide décisive de l’intérieur mais la soldatesque est sur le qui-vive et prend en chasse les deux larrons. (3/5)
8, Les caravanes. Quand le printemps reverdit les plaines, les voiliers de la prairie, à l’exemple du fameux chariot Conestoga, sillonnent les pistes sauvages vers les contrées fertiles de l’Ouest. La Californie est un pays de cocagne qui se paie parfois au prix fort. Dans le Missouri, la ville pionnière d’Independence s’agite, le départ est imminent. Pat MacDonald va tirer des griffes d’une brute épaisse un jeune garçon, Bill Adams. Le jeune homme cherchait à défendre sa mère des avances insistantes du quidam. Pat remet les pendules à l’heure mais se fait de Scudder un ennemi mortel et de Bill un admirateur éperdu. Sa mère, Brenda, n’est pas insensible au charme de Pat mais son devoir d’épouse l’oblige à rechercher son mari disparu des mois auparavant sans laisser de trace. (3/5)
9, L’or de la Californie. La découverte de l’or en Californie déclenche une ruée et l’arrivée massive de misérables et de bandits. Pat MacDonald veut aider Brenda et Bill a retrouver George ou tout au moins sa trace, fut-elle funèbre. Tout pourrait être relativement simple pour un pisteur aussi fin que Pat si George n’avait pas découvert un filon aurifère fabuleux et laisser une carte au trésor qui attise toutes les convoitises (3/5).
L’histoire de l’Ouest devrait compter une cinquantaine de volumes à terme car si l’édition italienne propose l’intégralité en 73 albums à raison de deux épisodes par volume, la version française entamée par l’éditeur Clair de lune contient trois aventures par recueil. Une saga courant sur plusieurs générations, étayée sur le plan historique, pourrait enfin attirer un plus large lectorat francophone que lors d’une première diffusion dans les années soixante-dix, plus exactement de 1967 à 1989, dans des petits formats aux titres et aux contenus changeants. Un même scénariste, Gino d’Antonio, parfois lui-même illustrateur, une pléiade de dessinateurs avec au bout de la piste quelques sept mille cinq cents pages à dévorer.

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