Avec Un dieu un animal, Jérôme Ferrari propose un très court roman à la forme originale. Il opte en effet pour une narration à la deuxième personne sans autre respiration que quelques rares paragraphes, un pur récit - exempt de dialogues - au rythme régulier et bien ponctué, écrit dans une langue limpide et fluide qui nous fait passer imperceptiblement d'un lieu ou d'un personnage à un autre.
L'auteur y fait un parallèle entre la violence meurtrière de la guerre et la cruauté du monde de l'entreprise, soulignant le pouvoir de fascination quasi mystique exercé par cette violence.
Il nous fait nous interroger sur la liberté et la responsabilité de l'individu et sur le rapport entre l'homme et Dieu, sur son besoin de quelque chose de plus grand que lui pour vivre...
C'est un livre puissant qui chemine encore longtemps après sa lecture.
Critique complète et extrait sur L'or des livres :
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