Antoine Choplin nous fait partager le quotidien des deux camps d'une guerre qui s'achève. Une famille survit péniblement dans une impasse que quatre soldats s'attellent à "nettoyer". Le roman est constitué par une alternance de chapitres : les premiers présentent la vie des soldats ou des autochtones alors que les seconds content la rencontre inopinée dans la bibliothèque de son ancienne école entre Timour, l'un des enfants de la famille et Oleg Youssof un des soldats.
Le capitaine Kalinski n'a aucun sentiment et joue de son pouvoir sur les trois soldats et sur la population qui a le malheur de croiser son chemin. Sa haine et sa cruauté sont sans limite et l'arbitraire est roi. Deux des soldats le suivent aveuglément par peur, lâcheté ou par choix. Un seul, Youssov le géant, vit mal les "débordements" de son capitaine et tente faiblement de les réfréner entraînant les provocations continuelles du chef tout puissant.
L’équipe arrive à l’appartement de Timour.. L’ébauche d’amitié entre Timour et Youssov arrivera t’elle à faire reculer la barbarie ?
Voilà un livre bouleversant et bien écrit.
En le lisant, vous êtes dans les ruines de cette ville (qui est peut-être en Thétchénie), vous avez vous aussi envie de vous lier d’amitié avec Youssov.
Vous vous dites : " même dans aux heures les plus sombres, il y a toujours une petites lueur d’humanité"
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