paris, boulevard Saint Michel, une plaque commémorative comme il y en a souvent.
"Le 21 aout 1943 Frédéric que Bois-Léger est mort pour la France, abattu par la Gestapo". Sur la plaque, un petit mot scotché : "Vous qui passez devant cet immeuble, ayez une pensée pour Frédéric. Il est mort pour vous, il avait 19 ans, c'était mon meilleur ami."
On est en 2005, Emma a 28 ans et passe devant cette plaque tous les jours. En voyant ce mot, elle décide d'y répondre en glissant une enveloppe derrière la plaque.
Dans ce petit roman épistolaire on assiste donc à la correspondance d'Emma avec l'ami de Frédéric. Mais pas seulement, car très vite tout le quartier s'en mêle : le colonel à la retraite, le touriste allemand, un collégien en quête de témoignage pour son exposé, etc.

C'est un tout petit livre qui se lit en 1h (un aller retour en métro, c'est bien pratique). Je le qualifierai de sympathique et mignon mais sans plus. disons que j'ai bien aimé. J'aime la forme épistolaire en général et puis j'ai apprécié l'évolution de l'histoire, cette forme de solidarité qui se construit entre des gens qui jamais ne se rencontrent. Je trouve limite mièvre l'obsession d'Emma de vouloir absolument reconstruire le passé, savoir ce que sont devenus les proches de Frédéric, etc... Par contre, j'ai beaucoup aimé les mots du colonel en retraite et de la gardienne de l'immeuble, qui apportent un peu d'humour.

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