Quatre-vingt-quatre jours que Santiago, le vieux pêcheur cubain, n'a rien pris au bout de sa ligne. Mais il ne se décourage pas et dignement, à l'aube du quatre-vingt-sixième jour, il repart au large... et rencontre un adversaire à sa mesure, un espadon géant et majestueux :
«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.» La lutte entre l'homme et le poisson durera trois jours et deux nuits, avec la mer pour seul témoin.
La trame de ce roman est simple, les personnages peu nombreux et l'action quasiment nulle : c'est ce dépouillement, et la précision du style qui fait la vraie beauté de ce récit qui nous parle de courage, de respect et d'humilité. C'est la condition de l'homme qui est décrite, l'homme seul face à la grandeur et la puissance de la nature, l'homme digne malgré sa condition et son sort.
«Un homme, ça peut-être détruit, mais pas vaincu».
le cri du lézard
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