J'ai lu de Besson "En l'absence des hommes", que je n'ai pas beaucoup aimé; il y met Proust en scène, et je crains d'avoir été de parti pris, malgré tout. Je ne dirais pas cependant qu'il a une écriture facile.
J'ai lu également Si c'était vrai, de Marc Lévy, et l'écriture n'est vraiment pas terrible, si on peut parler d'écriture... Besson, c'est autre chose.
Quant à Hopper, je suis comme Momo; j'aime beaucoup. Il y a toujours une ambiance très américaine. Les scènes urbaines comme celles des villes de villégiatures sont souvent marquées comme par l'absence, une grande solitude, mélancolie, stupeur, angoisse.
Elles surgissent systématiquement pour moi à la lecture des romans d'Irving. J'ai récemment lu Une veuve de papier : certains tableaux de Hopper me semblent faits pour ce livre.
Il ne peint pas toujours la même chose, mais peut-être regardes-tu toujours le même tableau.
Allez, pour lui donner une seconde chance, jette un coup d'oeil à ce très joli site qui lui est consacré :
http://nmaa-ryder.si.edu/collections/exhibits/hopper/index.html