« L’homme aux cercles bleus » se lit d’une traite. J’aime particulièrement sa façon de croquer les personnages, tous aussi hétéroclites les uns que les autres, avec une mention spéciale pour Adamsberg et la mère de Camille, Mathilde. Sans oublier la ville de Paris, personnage à part entière du roman. Et l’humour présent n’est vraiment pas pour me déplaire non plus.
Le seul bémol – mais pas des moindres – concerne l’intrigue qui devient de plus en plus emberlificotée au fil des pages. J’avais déjà eu cette même impression à la vision du film Pars vite et reviens tard adapté par Régis Wargnier. Je retrouve également une certaine similitude des procédés dans les deux romans : les cercles bleus tracés sur les trottoirs de l’un, les grands 4 inversés tracés sur les portes de l’autre. Le dénouement invraisemblable présent dans les deux récits grâce à l’intuition hors pair du commissaire laisse également songeur.
Si l’auteure excelle donc dans la composition des personnages et l’élaboration de l’intrigue initiale, la construction et le dénouement semblent plus laborieux si pas un peu farfelu. Mais peut-être est-ce l’effet recherché ?
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