« Il ne rompt pas l’albanais, mais il plie tant qu’on voudra »
J'ai découvert Ornela Vorpsi avec « Buvez du Cacao van Houten » son deuxième recueil de nouvelles.
Nouvelles cruelles et sombre sur l’Albanie qu’elle a quitté avec sa mère en 1991 pour se réfugier à Milan.
Dans ce premier recueil « Le pays où l’on ne meurt jamais » que je vient de terminer, elle nous donne avec beaucoup d’humour, d’ironie et de nostalgie un portrait de sa terre natale qui reste malgré tout chère à son coeur.
Ces commentaires et ses réflexion à propos du le tableau de Delacroix : La liberté guidant le monde, et dont la reproduction sur son livre d’histoire a été retouchée pour cacher des seins que l’ont ne saurait voir, sont savoureux.
Et ceux sur la théorie de Darwin !
Allez, juste un petit extrait pour vous mettre en bouche :
« à étudier le sujet, il semblerait que le premier signe de vie sur terre, le plus primitif, le plus simple, ait été l’amibe : rien q’une cellule. Puis les choses se compliquent : l’amibe commence a se multiplier et à varier en fonction du climat, du milieu jusqu’au jour où toutes sortes d’espèces apparaissent sur terre. Puis, c’est le tour du chimpanzé, qui ouvre les portes à l’être humain. Ce dernier rêve bientôt de conditions idéales pour lui-même, l’état suprême d’être-au-monde, d’y-êtrez-dans le monde : le communisme
Bref, l’homme est une espèce héroïque, ne croyez-vous pas ? il suffit de suivre le long parcours de l’amibe au rêve communiste qui frappe à notre porte pour comprendre sa grandeur
Je subis la grandeur de l’être hmain ; elle me coupe le souffle, je n’y peux rien »
à lire, Ornela Vorpsi et ces recits pleins de finesse
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