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[A l'abri de rien | Olivier Adam]
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Libre-ris



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Âge: 33 Taureau


Posté: Lun 24 Mar 2008 14:44
MessageSujet du message: [A l'abri de rien | Olivier Adam]
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Un livre envoutant que l'on lit avec beaucoup d'intérêt. En effet, l'histoire est prenante, les personnages attachants. en particulier Marie, qui se donne toute entière, de plus en plus profondément à aider les réfugiés. L'évolution de cette femme, que l'on apprend au fur et à mesure à connaître est fascinante. On ressent particulièrement bien les émotions des personnages qui deviennent presque réels. Un style assez simple (trop?), plaisant. Un livre et des personnages, une hisoire que l'on oublie pas.


Morceaux choisis :

"J'ai pensé à Isabelle, à sa belle énergie fêlée, aux montagnes qu'elle déplaçait de son corps frêle, à sa façon de se donner, à ses grands rires qui se fissuraient comme son visage en un éclair, à la manière qu'elle avait de mener ses hommes à la baguette, avec fermeté mais tendresse. A sa grâce à son abandon quand parfois elle dansait. La nuit tombée, elle dansait, un verre à la main elle dansait, au milieu du salon et des hommes elle dansait, l'un d'entre eux effleurait ses lèvres et elle dansait, belle et usée, belle et triste, belle et vivante. Et quand on n'était plus que nous deux, que tout était calme et retiré, alors elle me parlait d'eux. De son mari et de son fils. Elle me montrait des phots et ça lui faisait du bien. Ca lui faisait du bien parce qu'ils revivaient, ses morts ses fantômes, parce que le pire c'était de les ranger dans des tiroirs. Je l'écoutais me raconter sa vie d'avant, comme elle avait été brisée, je l'écoutais et je pensais à Stéphane aux enfants et même maintenant, je crois que je serais incapable de vivre sans eux. Sans les gamins en tout cas. Stéphane, c'est autre chose. Stéphane, je ne sais pas. Je crois qu'au fond, je suis comme tous ces gens qu'on a ramassé à la petite cuiller un beau matin. Et qui s'en sentent redevables pour toujours. La première main qui s'était vraiment tendue après la mort de Clara, des années après, c'était la sienne. Ca aurait pu petre celle de n'importe qui, je crois que je l'aurais prise. Et qu'encore aujourd'hui j'en baiserais le moindre doigt de gratitude."

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