Yuasa Jôji est comme Janus : derrière l'apparence d'un peintre célèbre, auréolé du prestige de celui qui a produit aussi en Occident, se cache un banal pauvre type. Ce qu'il semble faire est le résultat de son inertie devant la volonté d'autrui, notamment des femmes qu'il rencontrera ("qui le rencontreront" serait plus exact) dans le roman : l'impérative Takao, la délicate Tsuyoko puis Tomoko l'enfant gâtée, sans compter l'épouse Matsuyo, la seule des harpies à laquelle on comprendrait qu'il cède...
Cette inertie peut le mener bien loin, même là où sa volonté refuse d'aller.
Lu dans le cadre de mon
Challenge ABC 2008.
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