Dans ce roman, Eric-Emmanuel Schmitt fait un parallèle entre la vie d'Hitler et celle qu'il aurait pu avoir s'il avait été accepté aux Beaux Arts et s'il avait fait d'autres choix dans la vie.
C'est un roman très dérangeant, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas un roman agréable à lire. J'avais peur que l'auteur s'emmêle les pinceaux à force de jongler entre un personnage et l'autre (car le livre alterne les passages sur l'un et l'autre), mais finalement il s'en sort très bien.Avec Adolphe H. on imagine une vie où la guerre de 39-45 n'aurait pas existé. Le héros est un homme attachant, un artiste. C'est LE roman du livre. Tout est imaginé.
Mes passages préférés sont la thérapie chez Freud et la rencontre avec Onze-heures-trente.
Le "journal" du livre à la fin du roman est très intéressant et très important pour comprendre la démarche de l'auteur. Il témoigne de ses recherches et de la difficulté morale de l'écriture d'un tel livre.
On voit que Eric-Emmanuel Schmitt a fait un énorme travail de recherche avant d'écrire.
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