Ce livre est divisé en parties intitulées chacune par un des pronoms des conjugaisons. Ce n'est pas en effet qu'un tableau de la vie des concepteurs de pubs, mais notre condition de consommateurs manipulés, dénoncée par un des manipulateurs.
Le narrateur, "pubeux", cherche à se faire licencier, essaie de provoquer le client, les collègues, mais c'est plus un signe de créativité pour ses supérieurs, que celui que le ver est dans le fruit.
Je suis étonnée que tant de personnes aient détesté ce livre (ceux qui ont cuisiné la soupe ne peuvent avoir aimé le livre qui la fustige, c'est normal). Bien évidemment, l'idée n'est pas très neuve, Beigbeder ne nous dit rien que nous ne sachions déjà, et je constate d'ailleurs qu'une fois de plus,
Extension du domaine de la lutte, de Houellebecq, a fait des petits (l'auteur le reconnaît lui-même). Mais je trouve que ce sujet n'est pas si mal traité, même si la fin a un goût d'inachevé.
Je me demande ce que le film en a gardé.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre