4e de couverture : "Reims, 1989, le jeune Sélim est assassiné en pleine rue par un groupuscule d'extrême-droite. On refuse l'entrée de son cercueil sur le territoire algérien. L'enterrement a lieu en France. Resté seul, Azzedine, le père, se rappelle son enfance en Algérie. Le coup de foudre pour sa femme, Meriem. La faim qui le pousse à quitter le djebel et à s'engager, dans l'ignorance totale des événements qui se préparent, dans l'armée française, à quinze francs par semaine. La guerre d'indépendance : il doit tirer sur ses frères. Torturer. La fuite nécessaire en France, où il vivra, harki également honni par les communautés française et algérienne. Jusqu'à la mort du fils. Jusqu'au retour de la tant aimée Meriem, atteinte de folie douce. Aujourd'hui, pourtant, Azzedine garde espoir, car sa fille Saliha, infirmière à l'hôpital de Reims a deux fils. Deux petits gars bien à lui. Bien vivants."
Mon avis : par l'auteur du Thé au harem d'Archimède, adapté de son propre roman. Une histoire écrite simplement mais tragique et bouleversante. On sent entre les lignes tout le désespoir de cet homme pendant la guerre et puis l'espoir d'un exil meilleur en France. La fierté du travail trouvé, de l'intégration dans son quartier, parmi ses collègues, de la réussite de ses enfants, d'une famille heureuse... jusqu'au jour où le fils est assassiné parce qu'il a la nationalité française et que c'est une honte "avec le visage qu'il a."
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