Après Echo Park et surtout Deuil interdit, voilà le troisième opus de Michael Connelly qui sort de notre PAL (pile à lire) cet été.
Mais franchement, celui-ci aurait pu ne pas y entrer (on avait d'ailleurs longtemps hésité) car il nous a un peu déçus.
Même si Connelly fait des efforts louables pour sortir du moule habituel et quitter les enquêtes du LAPD avec son détective fétiche Harry Bosch.
Avec La défense Lincoln, nous sommes ici dans la plus pure tradition du roman de "procès", le thriller judiciaire, avec un avocat pas trop regardant qui va se retrouver plongé (et nous avec) dans une intrigue à tiroirs bien tarabiscotée (voire peu crédible à certains moments).
Il s'ensuit une quasi partie d'échecs (d'où le jeu de mots du titre en VF) entre le vilain et son avocat malgré lui, où chacun cherche à anticiper le coup suivant.
On pense un peu à La faille (le film avec A. Hopkins sorti en mai où l'assassin choisissait lui-même son flic) et c'est plutôt prenant : un polar sympa pour les plages de l'été mais, pour tout dire, ça ressemble plus à du Harlan Coben qu'à du Connelly.
Au-delà de ce gentil divertissement donc, si vous voulez vraiment goûter à du "bon Connelly" (le vrai, celui avec Harry Bosch !) rabattez-vous plutôt sur l'excellent Deuil interdit, en poche également.
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