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[Le Savant, le Politique et la Mondialisation | Frédéric...]
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thaliesen



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Posté: Lun 02 Juil 2007 20:08
MessageSujet du message: [Le Savant, le Politique et la Mondialisation | Frédéric...]
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[Le Savant, le Politique et la Mondialisation | Frédéric Lebaron]

Premier ouvrage de sociologie qui tombe dans mes mains. La lecture est aisée et rapide (146 pages, petit format) L'auteur, Lebaron, présente le dogme néo-libéral d'un point de vue humain et social. Ce livre explique la propension des économistes et des politiques de refouler toute controverse à l'encontre de la libéralisation, qui est avant tout fondée sur des hypothèses théoriques. Les économistes étudient et appliquent mais n'observe que très peu les résultats. Le libéralisme est une utopie en ce sens que le but visé est un système social-économique à venir, imaginé, théorisé et appliqué sans conrôle réel, donc non observé et non critiqué dans ses bilans. L'erreur est de prendre l'économie comme une science. Non-naturelle, elle se heurte a de multiples facteurs humains, donc infinis; l'économie n'est jamais exacte, en tout cas pas comme la chimie de l'élément oxygène. L'auteur présente en chapitre final les solutions que pourraient adopter les politiques alter-mondialistes, non pour dépasser le système libéral, mais le transformer en profondeur. Il leur faut réagir contre les médias qui véhiculent la doctrine dominante du néo-libéralisme, faire peser une forte contrainte sociale et démocratique sur les firmes multinationales et les institutions financières; Pour aboutir à une autre utopie en quoi certains ont décider d'adhérer: une meilleure redistribution des richesses colossales en circulation dans le monde entier.
Je laisse les mots de la finà notre auteur: "Cela suppose peut-être d'abord l'existence d'une croyance colective dans la possibilité d'agir à tous les niveaux, sur la base d'objectifs rationnels et démocratiquement débattus. Cette croyance ne se décrète pas. Elle doit se construire et se reconstruire tous les jours, par l'action et l'argumentation rationnelle."

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amiread1



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Posté: Sam 07 Juil 2007 23:31
MessageSujet du message:
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Si l erreur est de prendre l économie pour une science, pourquoi baser " l existence d une croyance collective dans la possibilité d agir à tous les niveaux " , sur l argumentation RATIONELLE ? dixit l auteur ...(???) no comprendo.
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thaliesen



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Posté: Mar 10 Juil 2007 1:33
MessageSujet du message:
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Parce que la raison n'appartient pas qu'à la seule science. Il faut appeler les raisons humanistes, sociales, intellectuelle. Mais pour cela elle doivent être défendues rationnellement, avec des arguments destinées à transformer le système plus que de l'abattre. Non par la violence et la rupture, mais par le dialogue, la réflexion, l'intellect...Il faut confronter des raisons humaines! Ce n'est la la rationnalité de maths, de physique, ou les choses sont totalement manipulabes et quantifiable. La société est en constante mutation, le système devrait s'y adapter plutôt que de contraindre la société,de force, a changer, pour le bien de la science économie planétaire. Laissons une porte ouverte pour des dialogues humanistes.
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amiread1



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Posté: Dim 15 Juil 2007 0:40
MessageSujet du message:
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Ouais ...! tout ça me rend sceptique... ! tu m excuseras de te "choquer" mais je ne crois plus tellement au pouvoir de LA Raison ; ils veulent tous sauver le monde (donc Lebaron lui aussi), mais les FAITS contredisent tous les jours les moulinets idéalistes des maitres à penser ; seule l empathie avec toute "matiere souffrante" pourrait à la rigueur "améliorer le Monde... et encore !
Mais de toute façon, et pour aller dans ton sens , nous sommes tous, d une façon ou d une autre, les héritiers, les enfants, d une maniere de penser, ( pensée rationelle succedant à la pensée magique...), gardons quand meme et ne jetons pas le bébé avec l eau du bain...
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thaliesen



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Posté: Dim 15 Juil 2007 12:44
MessageSujet du message:
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Evidemment, la vie est comme ça. Je ne suis pas un idéaliste qui se pâme devant une utopie irréalisable. Je soutient les gens qui développent une conscience et qui ne se laissent pas seulement balader au gré des courant politiques et idéologiques. Pour en revenir à quelque chose de concret: Mr Sarkozy, idéologue conservateur et fan de rupture à été écouté. Il est maintenant président.Le pouvoir est entre ses mains. Il en use déjà avec délectation. Mais Mr S n'est pas un homme du dialogue, il n'est pas l'homme du partage, il n'est pas l'homme de la "dernière chance", il n'est pas l'homme du renouveau...Mais il à été élu. Sais-tu pourquoi? Parce que cet homme là passe à la télévision 10 fois par jour, parce qu'il est écouté, vu, revu. Si jamais les penseurs comme Lebaron occupaient autant que lui les canaux médiatiques, alors la masse arrêteraient surement de suivre S et développeraient enfin la conscience qu'ils méritent. Je suis également sceptique, surement de la même façon que toi. Parce que certaines personnes comme nous, qui lisons, étudions et engrangeons des idées différentes, nous avons conscience que les choses sont à revoir. Peut-être que rien n'y changera de notre existence, et alors? Nous ne savons pas comment concrètement faire changer les choses, nous n'en avons pas le pouvoir, INDIVIDUELLEMENT, mais en avos une certaine idée tout de même de comment le faire à notre échelle, autour de nous. Faisons, dans notre sphère d'influence, la part belle à la raison, puisque c'est l'outil qui nous sert le mieux. Véhiculons nos idées, ou celle de Lebaron comme un héritage qui un jour prendra peut-être le dessus sur l'opinion générale, formons des héritiers de la pensée qui nous est commune, ce n'est pas un combat, juste une simple façon de vivre .
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