Un livre qui me laisse une impression mitigée :
en principe je n'aime pas dans un roman policier attendre 150 pages pour avoir un meurtre, mais dans ce livre précis ces 150 premières pages décrivent la reproduction d'un palais vénitien (hélas fictive) au bord de la Tamise et la vie dans une maison d'édition séculaire, j'y ai trouvé beaucoup d'intérêt.
Ensuite, et cela je ne l'excuse pas, il faut à l'auteur 20 pages pour nous décrire en détail les antécédents des assistants de Dalgliesh (heureusement, lui, on ne le présente pas).
Puis enfin l'enquête, relativement bien construite et bien menée, mais alourdie de détails superflus (il gare la voiture, coupe le contact, descend, fait quelques pas jusqu'à la porte, sonne...).
En résumé : deux livres, une description d'une maison d'édition ancienne en 150 pages et un roman policier qui aurait été très bien (malgré les invraisemblances de la fin - du moins je veux espérer que ce sont des invraisemblances) s'il n'avait fait que 200 pages.
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