Présentation de l'éditeur
Tu ne comprends pas, Kate. Ce sera partout la même chose. Partout nous serons en Globalia. Partout, nous retrouverons cette civilisation que je déteste. Évidemment, puisqu'il n'y en a qu'une ! Aurais-tu la nostalgie du temps où il y avait des nations différentes qui n'arrêtaient pas de se faire la guerre ? Tu me récites la propagande que tu as apprise comme nous tous. Globalia, c'est la liberté ! Globalia, c'est la sécurité ! Globalia, c'est le bonheur. Kate prit l'air vexé. Le mot de propagande était blessant. Moi, reprit Baïkal d'un ton passionné, je continue à croire qu'il existe un ailleurs. Un grand roman d'aventures et d'amour, par l'auteur de L'Abyssin et de Rouge Brésil (prix Goncourt 2001). Mais aussi une fable visionnaire sur la mondialisation
Mon commentaire
L’engagement de l’auteur nous oblige à sortir de notre bulle protectrice face aux agressions de l’inconnu que nous croyons étrange, malfaisant, dangereux souvent par manque de connaissance. De fausses informations, en rumeurs qui grondent, de l’inquiétude des nouveautés qui pourraient perturber notre ronron sécuritaire en œillères capitonnées, nous ouatons notre existence par le bien pensant, le mieux disant, les convenances douces-heureuses.
Combien la jeunesse, gagnée par la folie des conquêtes, bousculant nos armures, dynamisant notre existence, combien cette jeunesse peut raviver cet esprit enthousiaste qui s’engrisaille peu à peu.
Jeunesse et sagesse sont antinomiques ? Quelle importance du moment que la vie prend le dessus.
Jeunesse et sagesse sont complémentaires ? Voilà du travail constructif en prévision d’un futur évolué.
Globalia est à lire avec la légèreté d’un observateur décryptant un petit monde parfait vivant sous cloche, opposé à l’essentiel de la planète demeurée dans une incertitude non programmée, angoissante, mais libre, d’agir et de penser.(bertrand-môgendre)
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