A l'abri derrière Pennac (on a le droit de ne pas lire un livre in-extenso) et Bayard ("comment parler des livres qu'on n'a pas lus") je me permets de faire une note sur ce pavé que je n'ai que feuilleté.
Le reproche essentiel que je fais à ce livre est son style. L'auteur fait des phrases qui n'en finissent pas, et qui à mes yeux ne sont pas assez intéressantes pour les relire quand on en a perdu le fil.
Par ailleurs, l'auteur évoque son enfance dans un petit village corrézien et cela devrait me toucher car, étant d'origine corrézienne, je connais tous les lieux qu'il évoque. Mais il présente ses souvenirs dans le désordre, sans doute que petit à petit ils construisent une histoire, mais il me faudrait être plus motivée pour faire l'effort de la chercher. Enfin il mêle à ses souvenirs ses ébats amoureux actuels, avec force détails.
Une seule chose à laquelle j'adhère totalement : l'auteur affirme avec force son regret de certaines valeurs (sens de l'effort, de l'économie) et de la situation de la langue française il y a un demi-siècle ( l'estime qu'on lui portait, l'effort que l'on faisait pour la parler correctement, et toutes ses richesses que nous avons perdues).
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