Alea Jana est.
Dans sa jungle hors du temps peuplée de monstres antédiluviens, Jana piège le dinosaure pour s’en repaître. Blonde pulpeuse sûre d'elle, farouchement indépendante et autonome, elle est pleine de ressources face à l’adversité. Quand un avion de tourisme fait un atterrissage de fortune, Jana décide d’aller secourir les passagers mais ces derniers, arrogants et inadaptés à la nature sauvage, se jettent dans tous les pièges ourdis par l’enfer vert. Dos crêtés, vers géants, tribus hostiles, monstres marins tentaculaires, Jana et ses compagnons ont maille à partir avec un bestiaire horrifique qui semble jalonner un itinéraire couru d’avance. Qui est Jana ? D’où vient-elle ?
Le récit imaginé par Dough Murray imite le procédé feuilletonnesque avec un rebondissement à chaque page. Le rythme trépidant élimine tout temps de réflexion. L’action omniprésente entraîne les personnages dans des environnements surnaturels qui jouent la surenchère, passant de la sylve profonde aux grands fonds marins avec les monstres adéquats. Jana ne perd pas son sang-froid et entraîne l’adhésion. Le dessinateur brésilien Adriano Batista s’en donne à cœur joie pour planter la plastique parfaite de son héroïne dans un monde de griffes et de crocs. L’éditeur Graph Zeppelin réunit les deux premières saisons mais laisse la série en plan sur un cliffhanger, l’ultime saison demeurant inédite en français.
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