Quarante femmes sont enfermées dans une cave depuis de nombreuses années, sous la surveillance constante de gardiens. Un jour une alarme retentit, les gardiens s'enfuient, et elles parviennent à s'échapper de la cave. Commence alors une longue errance sur une terre qui semble déserte. Où sont-elles? Pourquoi avaient-elles été enfermées? Y a-t-il d'autres rescapées?
Je reprendrai bien à mon compte la citation de Jean David (VSD) qui figure en quatrième de couverture: « La force de ce livre inflexible est que, dans cette situation foncièrement anormale, le lecteur reconnaît à tout instant ses propres interrogations ». Pour ma part, ce sont les deux interrogations suivantes qui ne m’ont pas quittées lors de la lecture: Qu’est-ce qui nous permet de tenir lorsque nous traversons un drame? Et qu’est-ce qui fait que ma vie actuelle a plus de sens que celle de ces femmes (si tant est que ce soit le cas)?
Comme toutes les fins ouvertes, celle-ci m’a laissée songeuse. Certaines fins ouvertes me plaisent car elles laissent travailler l’imagination, tandis que d’autres me laissent frustrée, soit car j’ai l’impression d’avoir peut-être loupé une explication, soit car elles me donnent un sentiment de roman inachevé où l’auteur a choisi une solution de facilité. Ici, la fin reste ouverte juste ce qu’il faut, ni trop ni trop peu, et elle m’a plu ainsi.
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