[Tex. 696, L’ombra del maestro | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
L’ombre du Maître.
Après un prologue riche et intrigant sur l’île brumeuse présentant deux sombres assassins, le jeune et séduisant Nick Castle épaulé par une brute répondant au nom de Muggs, l’histoire s’ouvre ensuite avec l’arrivée des rangers Tex Willer et Kit Carson au pénitencier ultra sécurisé de l’Etat de Louisiane. Les deux policiers sont venus assister à l’exécution capitale d’Andrew Liddel connu sous le surnom de « Maître ». Le sinistre criminel au visage déformé par une dégénérescence évolutive semble aussi perdre ses facultés mentales. Connaissant le Maestro, les deux rangers soupçonnent la simulation. La pendaison du monstre n’éteint pas le malaise des policiers texans.
Mauro Boselli a concocté un riche récit qui va courir sur plusieurs centaines de pages que Maurizio Dotti, avec talent, met en image. Dès les premières cases, on sent que le dessinateur est un maestro. Rien que la mise en page de la première planche apporte du mouvement et embarque le lecteur vers l’île brumeuse. Le trait est précis, soigné et garde la vivacité de l’esquisse. Maurizio Dotti fournit un travail fouillé. Les paysages sont travaillés dans le détail avec un beau rendu des matières. Les personnages sont bien campés et les expressions faciales sont parlantes. L’histoire est accrocheuse et le lecteur suit avec entrain les deux itinéraires, celui du Maestro d’un côté et de l’autre celui des rangers, à New York, en compagnie de Buffalo Bill. Inévitablement, le Maestro et Tex Willer auront maille à partir dans les épisodes suivants.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre