[Tex. 619, Le miniere di Canaan | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
La mine de Canaan.
Après s’être frottés aux rurales menés par le lieutenant Castillo, Tex Willer, ses pards et sa petite troupe de Navajos, sont bien décidés à se rendre aux mines de Canaan où s’échinent à mort les prisonniers indiens mais avant tout ils doivent amener jusqu’à leur village le groupe de Navajos délivré des esclavagistes. De retour, ils vont découvrir toute la tribu décimée par la variole sciemment transmise à travers des couvertures infectées par un sinistre personnage se faisant appeler Le Spectre.
L’originalité de l’histoire réside dans l’apparition d’un nouvel ennemi qui n’a rien à voir avec le colonel Ramos, exploitant peu scrupuleux des mines à ciel ouvert de Canaan. Avant d’atteindre Ramos, il faudra en passer par Le Spectre, génie du mal au visage grêlé par la variole à laquelle il a survécu, sorte de hideux et haineux assassin cultivant dans son laboratoire secret des souches de la maladie à destination des malheureux Indiens pris pour exclusivement pour cible. Le Spectre voit son œuvre en grand. Il est retranché dans une citadelle hopi inexpugnable et inaccessible. Ernesto Garcia Seijas délivre d’un trait net et précis, élégant et expressif, une aventure particulièrement dynamique, lisible et plaisante à lire malgré les enjeux et les trafics odieux.
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