Dans un monde médiéval imaginaire, la cité de Macil s’apprête à affronter l’hiver. La famine et la misère sont partout et le prince qui ne pense qu’à guerroyer avec ses voisins presse les habitants d’impôts de plus en plus lourds. Perché sur les hauteurs, le quartier de la colline essaie de s’organiser pour survivre aux rigueurs de la mauvaise saison. Guidé par la sagesse d’un étranger que tout le monde nomme le parleur, les collinards se serrent les coudes et partagent leurs ressources. Le but est avant tout de survivre mais cette entraide donnera des idées aux Citadins qui rêvent maintenant de liberté. La colline ferme alors ses portes et entre en lutte contre la tyrannie des puissants et du clergé. Ayerdhal nous raconte l’histoire de cette révolte éphémère puisque dès le début, on se doute que cette utopie ne durera pas. Grâce à une belle galerie de personnages, nous vivons au cœur du quartier et nous en partageons les doutes, les craintes et les espoirs. Une belle histoire, parfois un peu naïve mais très forte en émotions. Un joli rêve.
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