Dans ce court carnet de voyage, Michel Onfray immergé dans l'espace amazonien en amont de St Maurent-du-Maroni, nous raconte le quotidien des hommes; des femmes et des enfants du fleuve.
Les habitations sont encore des carbets, le fleuve a toujours un rôle prééminent comme unique source d'eau, la chasse dans la forêt existe toujours ainsi que la pêche à l'aide de sèves toxiques, tout semble comme avant, en des temps immémoriaux.
Pourtant la vie n'est plus comme il y a 30 ans : la civilisation européenne pourvoyeuse de télévisions, de téléphones portables, d'écoles républicaines uniformisées ont ratiboisé la riche société "immobile" wayana.
Les peuples touchés sont détruits car ils sont pris entre deux cultures, antagonistes.
Si Michel Onfray fait un constat juste il se révèle (pour moi) un conteur passionné, poétique, impressionniste, pas seulement engagé.
Dans la deuxième partie du livre, Onfray redevient polémiste et sort la canonnière contre deux députées, auteurs (auteuses ?!) d'un rapport débile sur le mieux-être des jeunes Amérindiens.
Ce petit livre est magnifique.



Les Amérindiens

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Les communautés amérindiennes

Les sociétés amérindiennes sont vieilles de plus de 10.000 ans, lors de leur arrivée sur le continent sud-américain dans le bassin de l'Amazonie. Elles ont évolué avec le temps en s'intégrant à leur environnement constitué en quasi totalité par de la forêt tropicale humide. La vie quotidienne et culturelle de la Guyane est fortement marquée par ces sociétés auxquelles nous devons un certain nombre d'objet comme le hamac, le carbet, ou de pratiques telles que la navigation fluviale ou encore la nourriture à base de manioc... En Guyane vivent actuellement six ethnies amérindiennes dénombrant 6.200 personnes. Les Kali'na, les Arawak et les Palikur vivent sur le littoral, alors que les Wayana, les Wayampi et les Téko vivent dans l'intérieur du département Elles sont très attachées à leur traditions et revendiquent la reconnaissance de leurs droits sur le foncier et la participation à la vie politique, sociale et culturelle de la Guyane d'aujourd'hui. Malheureusement, ces cultures autochtones se perdent peu à peu avec les phénomènes d'occidentalisation, l'attirance des jeunes pour les pôles urbains et la destruction de leur habitat notamment par l'orpaillage.

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