Un court roman qui m'a cependant paru un peu long, Dickens insistant parfois lourdement et utilisant de façon un peu trop appuyée à mon goût le comique de répétition.
Toutefois le sujet du roman est plein d'intérêt :
1°) Comme dans beaucoup de ses livres Dickens s'intéresse à l'éducation, se fait le dénonciateur de toutes ces écoles pour pauvres où on les éduque au profit des patrons.
2°) Dénonce les conditions de vie dans une ville manufacturière et la pollution, dont les ouvriers sont particulièrement victimes
3°) Dénonce le fossé infranchissable entre patrons et ouvriers (les Bras pour ceux-là, qui ne peuvent même pas voir des hommes en leurs ouvriers), l'égoïsme borné des capitalistes et la façon dont des démagogues manipulent les ouvriers
4°) Les lois à deux vitesses permettant divorce ou séparation aux riches et abandonnant les pauvres à leur malheur.
Il ne propose évidemment aucune solution et échappe au piège du happy end et du paternalisme (contrairement à Hector Malot, mais ce dernier écrit pour les enfants)
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]