J'avais été emballé par "L'affaire Harry Québert" et je suis plutôt déçu par "Le livre des Baltimore" qui partage avec le roman précédent le même narrateur, Marcus Goldman, "jeune écrivain à succès" et le fait de se dérouler sur la côté Est des Etats-Unis. La machine à suspens que sait parfaitement manier Joël Dicker est également présente ainsi que l'art de diriger ses multiples personnages le long de plusieurs fils de narration de façon parfaitement maîtrisée. Mais alors que les thématiques du premier roman m'avait vraiment intéressé (la création littéraire avec ses passages à vide, les rumeurs dans un petit village, l'imposture – thème qui a poursuivi l'auteur jusque dans réalité puisque certains certains critiques l'ont accusé d'avoir plagié Philip Roth – ...), ici, dans "Le livre des Baltimore", la "sauce" n'a pas pris pour moi : la fraternité ente "les Goldman", l'idylle entre Marcus et Alexandra, l’irrésistible déclin des Baltimore, tout cela m'a paru au fil des pages un peu vain, les personnages "fonctionnaient" mais n'avaient rien à me dire. J'en suis même venu à regretter que Joël Dicker ait cru bon de mêler le Marcus Goldman de "La vérité sur l'affaire Harry Québert" à ce roman trop fade, trop convenu qu'est, à mes yeux, "Le livre des Baltimore". Too bad ...
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