Un roman policier de très haut niveau.
Manchette, avec la Princesse du sang, renouait en 1990 avec le genre. Ecrivain déjà reconnu comme "le pape du néo polar," il avait été écrire des scénarios pour la TV ou le cinéma.
On retrouve dans ce roman les marqueurs de l'écrivain militant de gauche, l'Algérie et sa guerre en préparation, l'Indochine, et Cuba. Un fond historique intéressant qui et contextualise la narration et donne l'épaisseur aux personnages du roman.
La Princesse du sang, est un polar haletant, avec des rebondissements au détour de la page, "comme par hasard"? Bien sûr, rien n'est fait à l'aveugle et l'auteur mène son histoire avec une écriture économe de ses effets, précise, "américaine". Quel talent !
Manchette emporté par un cancer n'a pas pu terminer ce livre. Il a laissé les notes qui permettent de le clore.
A lire absolument.
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