[Tex. 423, L'uomo senza passato | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
L’homme sans passé
Tex et ses fidèles compagnons sont à la recherche de dangereux Comancheros. Afin de trouver leur repaire pour les débusquer, les rangers ont l’idée de mettre en fuite Joe Galvez et de le faire suivre par Tiger Jack, redoutable pisteur navajo. Après une rixe épique au saloon, les amis se guident grâce aux indications laissées par Tiger Jack. Le plan se déroulerait idéalement si l’ami Navajo n’était capturé et torturé par les trafiquants d’armes. Pour les rangers, aucune autre possibilité ne se présente que celle d’aller affronter les bandits. La fusillade est mortelle et le jeune Kit Willer est frappé par une balle à la tête. Il chute et tombe dans la rivière qui l’entraîne dans les profondeurs du canyon. Tex Willer est durement blessé et son calvaire augmenterait dramatiquement s’il n’était persuadé que son fils est toujours vivant bien que le corps n’ait pas été retrouvé.
Claudio Nizzi a écrit une histoire âpre dans laquelle les héros sont durement malmenés. Bien que le scénario soit particulièrement réussi ourdissant en sourdine une tragédie antique, la palme de la réussite revient toutefois à Claudio Villa, dessinateur exceptionnel qui a encore peaufiné son trait pour le rendre plus rugueux. Il est difficile d’oublier les expressions des personnages notamment quand Carson apprend à Tex que son fils demeure introuvable. Le ranger, alité, ne dit rien et tourne le visage à l’opposé de son ami afin de dissimuler son chagrin. Chaque case est sous tension. Les expressions sont criantes. Les paysages demeurent superbes. Il s’agit d’un n° exceptionnel qui se déploie dans le n° 424 pour s’achever dans le suivant.
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