[Tex. 559, Minuti contati | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Compte à rebours.
Tex Willer a soustrait de force Jacky Blount du pénitencier mexicain au grand dam du directeur de la prison. Alors qu’il revient vers la bande de Harter à travers le désert avec Blount ligoté dans l’espoir de l’échanger contre son ami Kit Carson détenu en otage, Tex Willer découvre le bivouac de la bande de gredins mexicains qui l’a dépouillé une nuit précédente de son cheval et de ses armes. L’occasion est trop belle de récupérer ses biens et de corriger les bandits. Pendant l’échauffourée, Blount réussit à s’enfuir et tombe entre les mains de Harter, bien décidé à lui faire cracher où se trouve le butin des précédentes rapines. Sa monnaie d’échange lui ayant filé entre les doigts, Tex n’a plus une minute à perdre s’il veut retrouver vivant son ami Kit.
Suite et fin du précédent numéro, « Minuti conti » est une cavalcade tendue vers la délivrance du ranger pris en otage, l’anéantissement de la bande menée par Harter et l’aboutissement de l’étrange relation nouée entre Blount et Willer. Le ranger n’hésite pas à bafouer la loi en molestant à l’occasion un directeur récalcitrant afin de servir ses intérêts, ici sauver la vie de son ami. José Ortiz délivre un dessin puissamment charpenté où les volumes sont modelés au trait, les hachures s’appuyant sur de vigoureux aplats noirs. Il en résulte des visages burinés, expressifs et admirables sous l’implacable soleil du Sud.
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