[Tex. 638, Tiratori scelti | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Les tireurs d’élite
Après le massacre d’une escorte de jeunes soldats par les mercenaires d’El Supremo s’emparant d’une cargaison d’armes, Kit Willer et Tiger Jack suivent les traces des assassins dans le désert pendant que Tex Willer et Kit Carson se rendent à Fort Cerro d’où sont parties les recrues inexpérimentées pour une mission suicide. De part et d’autre, les rangers soulèvent des lièvres sous les feux nourris des Mexicains et des soldats américains attirés par le mirage politique d’El Supremo.
Le deuxième volet ne déçoit pas tant l’action rythme le récit alors que le dictateur militaire dévoile sa face sadique et intransigeante. Le multiplicité des personnages agrémente l’histoire et ajoute au plaisir de lecture. Maurizio Dotti continue sur sa lancée impériale, cadrant en maître, jouant sur les plans et les perspectives, réalisant avec brio les visages et les paysages. Nonobstant une mission quasi impossible, les rangers avancent à poings fermés vers le repaire de crotales, obstinés, farouches, et redoutables. La suite s’épanouit dans le n° 639. Le lecteur aimerait que l’histoire s’étende encore davantage mais la classe des auteurs réside aussi dans leur capacité à clore un récit pourtant palpitant sans s’éterniser.
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