Un mélange d'imaginaire, de fantastique et d'humour. Un roman (parodie de polar ?) hilarant
L’histoire se passe à Paris, rue le la Doulce-Belette, dans deux immeubles face à face appartenant à un même propriétaire.
Deux nouveaux locataires s’installent le même jour : Max Corneloup (auteur de feuilletons radiophoniques) et Eugène Fluche (artiste peintre sur œufs gobés). Leur fenêtres sans volets étant en vis-à-vis, chacun a le sentiment d’être épié par l’autre. Ils se détestent.
Jusqu’à ce qu’un meurtre est lieu et que s’enchaînent catastrophes sur quiproquos et scènes d’ »apocalypses » des plus farfelues.
Un suspense insoutenable s’installe. Les scènes se succèdent sur un rythme de sarabande et on rie à s’en faire péter la sous-ventrière.
Des personnages excentriques et déjantés : un cinéaste fou, un auteur de romans érotiques, deux concierges pas piquées des hannetons, un infernal galopin, un autiste calculateur, un « troisième couteau »… et j’en passe
La construction est une suite des extraits des journaux intimes de Max et d’Eugène, des lettres de madame Ladoux, la concierge de max, à sa mère décédée, , de celle de madame Brichon à l’agent immobilier et au propriétaire et des notes et commentaires d’un personnage invisible : peut-être le « deus ex machina » qui tire des fils, eux aussi invisibles, agitant tout ce monde haut en couleur jusqu’au dénouement final.
C’est drôle, très drôle.
Mais je me demande si, moi aussi, je n’ai pas été un peu manipulée.
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