Ce livre est rempli de tant de personnages qu'il a déroute au premier abord la lectrice pourtant assidue que je suis. Mais, finalement, d'entre les vivants, les «à venir» et les fantômes, d'entre les humains et les animaux, on se fait des repères et le défi du jeu de mémoire se fait attachant. Du bon joual comme je n'en ai jamais entendu par chez moi, aussi, des idées au grand jour comme je sais que je n'en entendrai jamais par chez moi. Le récit d'une journée qui défie probablement une époque que je ne connais pas mais que je découvre. 1942, Plateau Mont-Royal, le quotidien.

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Coucou Imousse, je suis très contente qu'il y ait une Québecoise sur ce forum! Si tu as des recommendations pour la littérature québecoise ou canadienne, je suis toujours preneuse!

Sinon pour la "grosse femme" elle est sur ma PAL et si je ne l'ai pas encore entamée c'est justement puisque j'ai lu quelque part qu'il y a de longues sections en langage parlé, en "joual" comme tu dis. Est-ce que tu penses que ça pourrait poser des problèmes aux non-québécois et ce qui est pire, non locateurs natifs du Français? Et est-ce que tu as aimé assez pour lire la suite (je pense qu'il y a 6 ou 7 livres en tout)? Merci et à bientôt!

J'ai également beaucoup aimé "la grosse femme", je crois que c'est le tome des chroniques que j'ai préféré. La langue ne m'a pas gênée (beaucoup de mots sont empruntés à l'anglais). Mais il y a un tome où le joual est plus présent (des nouvelles d'Edouard, je crois) et qui m'a paru plus difficile à lire.