Marcus Goldman, un jeune écrivain en panne d'inspiration, part se resourcer auprès de son ancien professeur de littéraure, Harry Québert. Celui-ci est soudainement accusé de l'assassinat d'une jeune fille de 15 ans, meurtre qui se serait produit de très nopmbreuses années plus tôt. Ne pouvant y croire, Marcus Goldman se met à mener sa propre enquête afin de découvrir ce qui s'est réellement passé.

Je dois reconnaître que j'ai été complètement happée par le suspense. La construction du livre est également intéressante: les répétitions m'ont semblé former les pièces d'un puzzle qui s'imbriquent. Le livre est bourré d'incohérences et de rebondissements ahurissants, mais cela ne m'a pas plus gêné que cela car cela entretient le suspense, et il ne m'a pas du tout semblé que ce roman cherchait à être crédible.

Mais sinon, aïe aïe aïe... J'ai complètement bloqué sur le style. Pas assez de descriptions, trop de dialogues, trop de platitudes, trop de clichés à mon goût. J'ai eu l'impression que l'on m'a livré une trame narrative sans l'univers qui va avec, et sans réflexions ni recul non plus.

Mon avis très négatif provient en partie du fait que ce livre a reçu le Grand prix du roman de l'Académie française et le prix Goncourt des lycéens. Car si je peux passer outre un tel style en lisant un petit livre pour me détendre, je m'attendait à autre chose d'un livre ayant reçu de tels prix litérraires. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce livre à un roman tel que "Le Rapport de Brodeck", et je vois alors un gouffre (autant sur la forme que sur le fond) qui n'est pas à l'avantage de ce livre-ci.Tout cela me rappelle un article de Télérama où plusieurs auteurs avaient expliqué qu'ils avaient très mal vécu l'obtention d'un prix littéraire (critiques nombreuses dont certaines très sévères, grandes attentes pour le livre suivant, "tel autre livre méritait plus le prix"). Je comprends pourquoi...

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