[Tex. 582, La maschera dell'orrore | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Le masque de l’horreur
Dans le nord du Montana, les rangers Tex Willer et Kit Carson chevauchent vers le camp d’Ours Silencieux car le chef Dakota les a appelés, fortement préoccupé qu’il est par les disparitions des jeunes guerriers de sa tribu qui répondent aux sirènes d’un mystérieux chef dissimulé derrière un masque inquiétant et retranché dans un fortin protégé d’un lac. L’homme masqué fomente une nouvelle guerre indienne. Guettés par des Dakotas hostiles, les deux amis sont mis à mal mais finissent par s’extirper indemnes de l’attaque indienne foudroyante. Les rangers apprennent qu’un trafic d’armes alimentant les rebelles Dakotas est orchestré par Bennett, un affairiste sans scrupule, « un vero pachiderma » aux dires de Carson lorsqu’il le découvre à Big Fork, à l’embarcadère sur Flatehead Lake.
Le scénario conventionnel de Claudio Nizzi entraîne les rangers dans le Montana. Les lacs omniprésents et les montagnes densément boisées changent des déserts arides du Texas. Le récit se dévide naturellement en s’attelant à la venue des deux compagnons pris immédiatement à partie. Tex et Kit mènent l’enquête et s’approchent progressivement de l’épicentre, le fortin retranché tenu par les jeunes Dakotas et leur mystérieux chef. Le graphisme de Jose Ortiz s’est amenuisé en perdant les moelleux des chairs et des textures lorsque les aplats et les hachures s’harmonisaient. Les visages sont moins travaillés et cela amoindrit le plaisir du lecteur. L’intérêt reste toutefois constant même si la mémoire des œuvres passées réalisées par le maître espagnol joue en sa défaveur.
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