Lorsque Théo Decker, 13 ans, survit à l'explosion d'une bombe dans un musée de New York qu'il visitait avec sa mère, qui n'en réchappe pas, il emporte des décombres le chef d'oeuvre du peintre Fabritius, la toile le Chardonneret, à la demande d'un vieil homme qui agonise et l'implore de protéger cette peinture.
Sans proche pour s'occuper de lui, il est recueilli quelque temps par les Barbour, grâce à ses liens d'amitié avec leur plus jeune fils.
Son père, ancien alcoolique, réapparaît affublé d'une nouvelle compagne, et emporte Théo avec lui dans le Nevada. Là-bas, il rencontre Boris, qui devient son meilleur ami, et ils font ensemble les 400 coups.
A la mort de son père, Théo fugue avec son chien, et disparaît à New York, où il trouve un nouveau tuteur en la personne de Hobbie, dont le père est le vieil homme qu'il a vu mourir le jour de l'explosion du musée.
Auprès d'Hobie, qui tient une boutique d'antiquités, Théo apprend peu à peu un métier, l'art de la vente, dans lequel il excelle, jusqu'à ce qu'il se laisse emporter par l'ivresse du gain et mette sur pied une supercherie dont les répercussions le dépassent, à l'occasion de laquelle son passé va le rattraper, car, pendant toutes ces années, il a gardé près de lui la toile du maître activement recherchée par la police...
Le Chardonneret est un livre foisonnant, et très riche.
Je ne pense pas pourtant que son souvenir sera impérissable, car si la lecture en est agréable, il m'a semblé que le jeune héros n'était pas prompt à susciter l'empathie. De la même façon, les caractères secondaires sont également assez peu attachants, ce qui ne renforce pas l'intrigue pourtant assez élaborée.
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