L'histoire de Charlotte Salomon, jeune femme artiste disparue à Auschwitz, après y avoir été déportée à 28 ans alors qu'elle était enceinte.
L'histoire familiale de Charlotte donne un éclairage singulier à sa personnalité, et à son oeuvre.

Un récit qui tranche avec les histoires habituelles de Foenkinos, que j'aime bien, mais qui restent souvent des romances à la portée limitée. Ce livre, qu'il présente comme le fruit d'une obsession qu'il a nourrie pendant des années pour le personnage de Charlotte Salomon, est empreint de poésie et de gravité, et m'a in fine semblé très convainquant. Une très belle manière, en outre, de découvrir l'oeuvre d'une artiste entière.

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Le récit m'a permis de découvrir cette artiste, Charlotte Salomon, que je ne connaissais pas.
J'ai beaucoup apprécié Charlotte, tant pour le fond que pour le style : ces phrases très courtes servent parfaitement le récit, lui confèrent une sorte d'inéluctabilité, un rythme indiscutable.
Il y a une chose qui m'intrigue toutefois : pourquoi certains habitants des lieux où Charlotte a vécu refusent-ils l'accès aux lieux à Foenkinos ? C'est comme s'ils voulaient chasser le souvenir de Charlotte.
A propos de la dénonciation dont elle a fait l'objet : Je comprends bien le fait que Foenkinos ne cherche pas à trouver le délateur. A quoi bon ? Aller à la rencontre de cette horrible réalité, c'était alourdir encore la somme des souffrances dont il se fait l'écho.