Le style de l’auteur, précis, varié, incisif fait de la lecture de ce livre un plaisir de lecture constant. Son humour rend l’horreur supportable. Son humanisme lui fait aborder tous les sujets avec lucidité et compassion. J’ai particulièrement apprécié l’équilibre difficile qu’il réussit à maintenir entre sa vision sans concession de la réalité, souvent bien laide, et sa foi en l’homme.
Une citation :
« je suis un de ces démocrates qui croient que le but de la démocratie est de faire accéder chaque homme à la noblesse ».
Sa clarté de vue lui permet, en commentant les évènements –émeutes noires aux Etats-Unis après l’assassinat de Martin Luther King, mai 68 en France– d’en tirer des leçons universelles et intemporelles qui font de ce livre une source de réflexions pour tous et toutes les époques.
Commentaires de Gérard :
D'accord avec ce qui précède, en particulier sur l'intérêt des visions des États-Unis et du Paris de 1968. Mais j'y ajouterais deux petits bémols : la fin est par trop prévisible depuis le milieu du roman et Gary y apparaît un peu trop comme le superman qui domine tous les problèmes rencontrés…
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