Ce roman, dont le sujet rappelle un peu
"le rêve dans le pavillon rouge" de Cao Xuequin (des êtres prédestinés à s'aimer par une existence antérieure, renouent peu à peu leurs liens), ne m'a pas paru très différent des romans classiques chinois, bien que son auteur soit coréen.
Je déplore la traduction qui semble ambitieuse, dans un style archaïsant non dépourvu de charme, mais malheureusement gâchée par de grossières fautes de français.
Par ailleurs la vie du héros, longue suite de succès de tout ordre (réussite aux examens littéraires, succès guerriers, faveur de l'empereur, mariage avec huit femmes parfaites à tout point de vue et s'entendant merveilleusement entre elles) ne me semble pas justifier la conclusion : la vie humaine n'est que vanité et il faut se retirer du monde et suivre l'enseignement de Bouddha
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]