Je ne me vois pas en mésure de faire une "note de lecture" conventionnelle pour ce livre, tellement on se sent petit face à ce qu'on vient de lire.
En ce qui concerne le contenu, Premi Levi nous raconte, très en détail, le terrible temps qu'il a passé dans un camp de contentration de 1944 et 1945. Ce qui m'a choquée encore plus que la faim, le froid, la fatigue et la saleté, c'est d'assister à la "déshuminisation" sous l'effet de ses maux, et de constater combien il est facile de reduire l'homme à un état de bête (d'où le titre). Ou presque, puisque comme dans chaque situation extrème nous assistons aussi à d'imprissionnants examples de courage et de résilience.
Il faut dire que j'ai galeré un peu du point de vue linguistique, mais je m'en plains pas, tout au contraire, ça m'a forcée à ralentir et d'y consacrer, au rythme d'un ou deux chapitres par jour, le temps que mérite ce livre. En plus la beauté de la langue italienne (ainsi que le ton retenu de Levi) est en contraste époustouflant avec les horreurs racontés, ce qui rehausse encore l'effet de ce livre.
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