Quand A Jollien nous parle d'abandon, extraits qui ont résonné en moi:
- Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous.Elles durent peut-être précisément parce que l'on n'ose pas les vivre à fond. Ce qui me frappe en observant les enfants, c'est que lorsqu'ils pleurent, ils pleurent à fond et leur tristesse s'en va. Peut-être qu'ils y a des blessures d'enfance qui n'ont pas pu être vécues à fond et qui pour cette raison demeurent.
- Je m'interroge souvent quand j'agis avec les autres, lorsque je suis avec des proches ou des moins proches: "Est-ce que je tends au bien ou est-ce que je veux plaire à l'autre?"
- Certes, le handicap, la privation existent. Mais je pense qu'ils sont aggravés et deviennent encore plus douloureux dès lors que je me compare à mon voisin(...). Le chemin de ma vie, c'est d'accepter ou plutôt d'accueillir tout mon être, sans rien rejeter de lui. Trouver la beauté, la joie, là où elles se donnent: dans ce corps, dans cet être, dans cette vie et non dans une vie rêvée, idéalisée.
- Tant que j'aime une image de Dieu ou une image de ma femme, je ne l'aime pas pour elle-même. Tant que j'aime l'image parfaite, impeccable de mes enfants, je ne les aime pas pour ce qu'ils sont.
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