Je suis toujours intéressée par les auteurs masculins qui choisissent de se glisser dans la peau d'une héroïne.
Isabelle, la fille essaie d'être honnête. Avec elle même, avec Nathalie, la bonne bretonne qui s'occupe de la maisonnée, avec Isabelle, la mère, avec Maurice. Mais elle n'y parvient pas toujours, à son grand regret... quoique ? Des regrets, elle n'en a visiblement plus à la fin du rive. Après une phase de culpabilité bien naturelle ("mon dieu, j'ai couché avec mon beau père alors que sa femme, ma mère, était mourante" ), elle assume finalement son choix de vie.
Isabelle m'a fait penser aux héroïnes de Régine Desforges, passionnées, sensuelles, et éprises de nature et de liberté.
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