Raphaël, un étudiant désargenté et malheureux en amour, achète un jour une "Peau de chagrin" à un antiquaire. Selon ce dernier, elle permet de réaliser le moindre désir de son propriétaire, mais se rétrécit peu à peu jusqu'à disparaître - ce qui sonne alors l'heure de mourir pour son propriétaire...
Je suis perplexe en refermant ce roman. Si je l'ai lu avec plaisir, je n'arrive pas à trouver de fil conducteur, et ne sais quelle conclusion en tirer. Est-ce "juste" un roman fantastique fait pour distraire le lecteur, ou bien suis-je passée à côté d'un sens plus profond?
Peut-être est-ce lié au fait que Balzac se perd dans les descriptions et les détails, et que j'ai parfois eu du mal à le suivre. Si j'ai trouvé un charme fou à certaines disgressions (la description de la boutique de l'antiquaire, de la société des années 1830, des sentiments amoureux du narrateur), j'ai également trouvé certains passages indigestes (la longue conversation lors du banquet initial par exemple).
En marge de cela, j'ai été gênée par les innombrables notes de bas de page ajoutées par l'éditeur. Je ne pouvais m'empêcher de les lire - mais la plupart d'entre elles me semblaient inutiles (elles s'adressaient de toute évidence à des collégiens ou des lycéens). Pourtant, d'autres étaient bel et bien nécessaires pour comprendre le contexte historique. Au final, ces notes ont rendu ma lecture très saccadée, et ne m'ont pas aidé à être emportée par l'histoire.
J'ai donc un avis mitigé sur ce roman, mais globalement, le positif l'emporte sur le négatif.
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