Le voyage de deux écrivains au Caire est prétexte à réfléchir sur le rapport que l'Islam entretient à la sexualité aujourd'hui, et à la liberté d'expression dans et sur l'Islam.
Bon, alors il paraît que ce n’est qu’une pâle copie de « l’extension du domaine de la lutte » de Houellebecq… Comme je ne l’ai pas lu, je ne me prononce pas.
En fait, là tout de suite, je suis un peu victime du syndrome de la page blanche… Que dire sur cette lecture ? J’ai lu ce roman avec un certain plaisir, j’ai aimé le style Zeller (ou le style Houellebecq, alors ?).
Le fond est plus difficile à commenter. Le sujet abordé est à la fois polémique et bateau : que peut-on dire sur l’Islam aujourd’hui ? Quelle part est faite à la liberté d’expression dans les sociétés musulmanes ? Que penser de ceux qui, comme Martin Millet, reportent leur frustration individuelle à une échelle sociétale et rendent l’Islam responsable de tous les maux ? Quelle part de vrai dans tout ce discours (d’ailleurs qu’est-ce qui relève du fait, qu’est-ce qui relève de l’opinion)? Zeller lui-même est ambivalent, il nous fait d’ailleurs une sorte de mise en abîme pour rappeler le caractère fictionnel de son bouquin.
Bref, une sympathique lecture, mais il m’en faudrait une autre du même auteur pour voir si j’accroche au style avec un autre contenu.
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