[Réflexions sur la peine capitale | Albert Camus, Arthur Koestler]

Quand j'ai lu cet essai j'ai reçu comme un coup de poing. Car pendant 238 pages, chez Calmann-Lévy, j'ai été happé par le sujet, et placé face à l'argumentation des deux célèbres partisans de l'abolition de la peine de mort.
Quand ils ont écrit cet essai, tout était à faire puisque 1957 était encore pour une bonne vingtaine d'années le temps de la guillotine et de la peine de mort, en France.
Koestler traite de la peine de mort par pendaison en Angleterre quand Camus s'interroge et nous interroge sur la guillotine française.
Je suis sûr que cet essai n'est pas dépassé, non du point de vue du droit bine sûr, mais de l'horlogerie de la pensée respectueusement militante. Ces deux auteurs furent à mon sens de puisants penseurs et des réels humanistes.

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