L"auteur a écrit ce livre en ayant attendu d'avoir suffisamment de recul, 16 ans après les faits. Dès les premières lignes on est plongé au coeur de l'horreur de ce terrible voyage où 120 hommes se tiennent débouts, serrés, enfermés depuis quatre jours déjà, sans boire (ingénieux l'usage du dentifrice) ni manger, dans un wagon de marchandise d'un train qui les conduits (mais ils ne le savent pas encore) vers Buchenwald, près de Weimar;
Le livre est comme un journal intime de cette fin de voyage où l'auteur rappelle à lui des souvenirs de son arrivée à Bayonne ent ant que "rouge espagnol", à son passé récent de résistant, sa capture, son emprisonnement (avec un discours hallucinant avec son geolier allemand)... Mais c'est aussi le récit de la libération du camp, des jours qui ont suivis (un moment fort pour moi est la visite de la maison ayant vue sur le camp et apprtenant à une veuve allemande qui a perdu ses deux fils à la guerre) et de son retor à la vie normale.
Un livre percutant au fil décousu comme les souvenirs qui reviennent comme des flashback mais avec le fil rouge du dialogue avec son voisin de peine.
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