Pour résoudre les problèmes de surpopulation, on a enfermé les terriens dans des tours géantes et fait de la surface de la Terre un immense champ de patates. Et comme on a super bien géré le truc, on demande même aux habitants des tours de continuer à copuler pour croitre et se multiplier. Génial, non?
Sauf que ceux qui n'entrent pas dans le moule ou se posent des questions métaphysiques sont réhabilités (un lavage de cerveau qui ne dit pas son nom) ou chutés (exécutés et recyclés).
Oui, bon, pas si idéal que çà en fait...
Surtout que comme toutes les utopies, si l'idée de base était bonne, elle n'a pas fait disparaitre les clivages, les ambitions, les classes et donc une certaine forme d'injustice sociale.
Le roman suit plusieurs personnages dans 7 chapitres. Les personnages se croisent et se côtoient et finalement il apparait qu'ils partagent tous un sentiment de malaise vie à vis de leur vie cloitrée et communautaire.
Bon, c'est assez bien vu, mais c'est aussi très bavard. Le côté métaphysique existentiel prend souvent le pas sur la dynamique narrative des autres romans de Silverberg que j'ai, pour ma part, préféré à celui-ci (l'homme dans le labyrinthe, la tour de verre, les ailes de la nuit). Petite déception donc, sur la forme plus que sur le fonds.
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