Si l'on considère toutes les "expressions" déjà proposées par Jacques Attali au monde ébahi, conseiller spécial du prince, François Mitterrand président, essayiste de renom, économiste, conseil des plus grands, imprécateur, il est compréhensible, et même évident que l'énarque - qui a rendu célèbre cette école - tente un jour la fusion.
Ainsi en 1989 sort la vie éternelle, roman, qui est tout un programme comme l'annonce son titre.
Car l'éternité n'est pas un roman et le roman a d'autres formes que l'éternité. Au mieux, le mythe.
Attali met en scène un peuple humain sur une planète qui a été depuis longtemps colonisée.
Comment va-t-il vivre, que vont-ils réaliser, comment vont-ils se comporter, etc.
C'est une occasion de rebrasser les grands thèmes de notre existence, qui font que nous existons : l'amour, le pouvoir , la lutte, etc.
Les personnages principaux sont bien campés.
Cependant, Attali ne convainc pas, ce n'est pas son domaine, et son livre est bancal, on n'adhère pas comme à certaines de ses productions (Warburg étant le meilleur exemple).
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]