Vollard est un libraire solitaire, pour qui les livres sont tout dans la vie. Un soir de pluie, il heurte une petite fillette qui s'est litéralement jetée sous les roues de sa camionnette. Rongé par la culpabilité, Vollard se rend au chevet de la fillette dans le service de réanimation. Il prend peu à peu le rôle de père de substitution, alors même que la mère de la fillette semble détachée de tout, incapable d'être touchée par quoi que ce soit dans la vie, y compris par le grave accident de sa fille.
Voici un petit roman qui se lit très vite, dont j'ai apprécié l'originalité autant au niveau des personnages que du style de l'auteur.
En revanche, je ne m'attendais pas à autant de pessimisme! La quatrième de couverture parle de la solitude des personnages, mais à mon avis cela va plus loin: désir de fuite (et pas seulement pour la mère), et surtout impossibilité de donner un sens à sa vie. Ni par les livres, ni par la paternité/maternité, ni par la chaleur humaine. L'auteur est allé jusqu'au bout de sa démonstration avec une fin implacable. Pas une once de lumière ou d'espoir.
Je reste donc un peu assommée par ce livre: pas vraiment touchée ou émue, mais plutôt sous le coup du choc. A tel point qu'il m'est difficile de dire si j'ai aimé ce livre ou non...
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