Clarisse vit seule avec son père, il a quitté sa mère quand il a appris qu'elle le trompait et a obtenu la garde de sa fille. Dès lors, la jeune fille a adopté le point de vue paternel, elle brûle les lettres de sa mère, partie vivre au Brésil et la considère comme une traîtresse. A son entrée en 1ère, elle fait la connaissance d'un garçon, Julien, et entre eux deux, c'est le coup de foudre immédiat. Or, Elsa, la meilleure amie de Clarisse, qui l'a aidée à traverser les moments durs, a elle aussi flashé sur ce garçon et prévenu son amie qu'elle ferait tout pour sortir avec lui. Gros dilemme : peut-on aller contre ses sentiments ? Si Clarisse est plutôt timide et réservée, Elsa est au contraire extravertie et déterminée. Clarisse résiste d'abord à son amour mais finalement cède, sans rien dire à Elsa : s'ensuivent donc mensonges, remord etc si bien qu'elle rompt. Elle fait alors le rapprochement entre la situation de ses parents et la sienne, puisqu'elle a aussi l'impression de trahir Elsa. Un revirement s'opère donc, elle finit par réhabiliter sa mère et par parler avec son père. A la fin du récit, elle a décidé de dire la vérité à son amie, d'aller retrouver Julien et surtout de renouer avec sa mère.
J'ai trouvé le récit mélo d'un bout à l'autre, frôlant parfois la niaiserie, particulièrement dans les dialogues entre les 2 jeunes amoureux. Je n'ai pas du tout été touchée par le déversement de larmes de la jeune fille, par ses états-d'âme. Peut-être les jeunes lectrices auraient-elle une autre approche...

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