Résumé : Pour mieux nous parler du pays qu’il aime et où il est né, Henri Vincenot se penche sur son enfance quand il vivait chez ses grands-parents, dans un petit village de Bourgogne.
Impossible d’échappé à la magie de ce conteur merveilleux, et nous le suivons allégrement dans ses fabuleuses parties de chasse, où il sait si bien recréer le climat de fête. Mais tout ici devient une fête, qu’il s’agisse de la visite d’une cousine extraordinaire, nourrice à Paris, ou de ces interminables repas de fin d’année, au cours desquels le petit garçon écoute, fasciné, les histoires savoureuses qui se racontent et qui lui serviront plus tard de tremplin pour ses récits.
La Billebaude, c’est aussi une galerie de portraits étonnants. Hauts en couleur, increvables, farceurs, voici les vieux paysans bourguignons d’entre-deux-guerres : d’allègres nonagénaires avec leur philosophie souriante et leurs activités non négligeables. Les femmes n’ont rien à leur envier, notamment d’une des aïeules du narrateur qui sait guérir les asthmes, les rhumatismes, les eczémas, et bien d’autres maladies. Mais le plus beau portrait est sans doute celui du grand-père, le vieux Tremblot, qui lui enseigne, non seulement l’art de la chasse, mais l’art de vivre.
En nous restituant cette Bourgogne chatoyante, avec la même sensualité, le même amour de la nature que sa « payse », la grande Colette, c’est à tous les siens, à tous ces rois de la nature et de la chasse, qu’Henri Vincenot rend hommage.
Pour ma part, j'ai eu du mal a entrer dans l'histoire mais ensuite j'ai bien apprécié le livre et le résumé le décrit bien.
Je ne connaissais pas cet auteur qui mérite le détour.
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